Le Cercle Extérieur

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Les portes et le poste de garde

Quelques-unes des innombrables bâtisses qui composent ces ruines ont encore un peu de tenue. Les portes en font partie. Hautes et massives, elles crèvent les murailles d'un oeil noir, hostile. Le pont de pierre qui y mène ne laisse guère de moyen de l'aborder autrement que de plein front. La nuit les lueurs des torches dansent dans l'ombre épaisse, et on distingue la cour au-delà. Le jour, les ténèbres sont totales, à l'exception des reflets sur le métal des armes et armures des gardes postés là.
On pourrait être tenté de les passer en douce. Folie... De l'épaisseur des murailles jailliraient les hommes comme les guêpes furieuses d'un nid malmené. Le poste de garde logé au creux du mur d'enceinte est toujours bien pourvu d'hommes, d'hommes éveillés. Ils savent qu'il leur en cuirait s'ils faillissaient à leur tâche, et la prennent avec le sérieux de qui veut garder tous ses membres...

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Un émissaire venu de...
Dim 11 Nov - 9:43
Urswyck

Les murailles et tours de guet

Certains pans de murailles sont en partie écroulés, certaines tours en ruine. Mais des ruines aussi colossales remplissent toujours leur fonction, voire plus dangereusement par leur instabilité que si elles étaient parfaitement saines. On a trouvé les os de certains fuyards malchanceux sous l'éboulis de la brèche qu'ils tentaient de franchir...
Là où elles ont mieux tenu le coup, les murailles sont assez larges pour que le chemin de ronde puisse laisser passer cinq guerriers de front. Les tours qui bornent l'enceinte se dressent de loin en loin, en partie ruinées pour la plupart, mais toujours garnies de leur lot de guetteurs et d'archers. Par les fenêtres sans volet, les torches brûlent jour et nuit.

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La grande cour

Au bout du tunnel d'ombres gardé par les grandes portes, la cour principale s'ouvre comme un gouffre profond. Elle est très vaste pourtant, mais son étendue paraît minime dans l'ombre écrasante du donjon principal et des hautes tours qui la cernent. Vaguement dallée par endroits, quelques plaques d'herbe rase et grisâtre habillent la terre battue de son sol là où les pieds des hommes et des bêtes passent le moins souvent.
D'un côté, cerné de murs bas, la petite cour s'ouvre sous une arche de pierre à moitié écroulée. L'odeur du bétail y est puissante. Un peu plus loin, les écuries, peuplées pour l'heure de toutes sortes de montures, depuis le simple cheval de selle jusqu'aux créatures les plus exotiques.
De l'autre côté, plusieurs portes, plusieurs bâtisses. Une fosse où blanchissent les ossements d'un ours. Et le puits. Là où s'amorce l'enfer des captifs, le pas de la porte des larmes et des cris, le seuil sur lesquels trébuchent les suppliants. Les geôles.
Le billot est au milieu de la cour, dans cet espace en creux cerné d'escaliers bas servant de gradin pour les spectateurs, et dominé par le grand fauteuil de pierre où la Chèvre aime à se tenir quand on écourte un prisonnier. Les coulures rouges qui ornent la grosse pièce de bois affichent différentes nuances, du vermillon frais et luisant au noirâtre ancien, desséché.

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Le divertissement de...
Lun 11 Mar - 11:05
Mestre Qyburn

Les geôles

Une spire de terreur et de désespoir qui plonge aux racines de la forteresse. Long couloir de vertige descendant vers le fond du puits par où entrent l'air et une chiche lumière, et par où remontent les hurlements et les supplications. Tout autour, à chaque quart de cercle, les couloirs qui partent comme les rayons d'un soleil souterrain, bordés de cellules. Des grandes cellules collectives fermées de grilles rugueuses, des petites cellules individuelles. Des cachots aux portes de bois, sombres comme des cercueils.
On a encore assez de chance quand on est logé dans les cellules du haut, près de l'air frais. Parce qu'on y respire, parce qu'elles sont moins spartiates également, réservées qu'elles sont à ceux qu'on envisage de ne point trop mal traiter. Mais surtout parce que plus on descend, plus ça crie, plus ça gémit, plus ça pleure, plus ça hurle de démence, de terreur et de désespérance.
Le puits des geôles, c'est l'oeil de l'Enfer.
Quand l'Enfer vous a vu, il ne vous lâchera jamais.
Vous êtes marqué, marqué à vie. Brève ou pas.

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Tithen Elanor MacNei...
Sam 20 Avr - 10:56
Mestre Qyburn